Les internautes aguerris qui souhaitent gérer leurs préférences auront à faire face à d’autres difficultés. Au vu du nombre négligeable de sites permettant de refuser directement depuis le bandeau, l’internaute doit consentir à plus d’efforts, en temps et en clics, pour personnaliser ses préférences, alors que l’acceptation n’en requiert souvent qu’un seul..
Par ailleurs, les nomenclatures et les descriptions de chaque catégorie vont différer d’un site à l’autre, et peuvent s’avérer peu explicites pour l’internaute lambda. Pour désigner les mêmes cookies analytics, nous avons par exemple relevé : évaluation, mesure d’audience, statistiques…
Pour compliquer la situation, les informations et les options ne sont pas toujours exhaustives : parmi les 9 sites sur 10 offrant une catégorisation des cookies, un quart ne présente pas l’intégralité des catégories de cookies. Les cookies analytics sont les plus souvent omis.
Et sur les 41% de sites permettant d’accepter ou de refuser par partenaire (ex : Google Ads Facebook Ads, Doubleclick… ), c’est le même constat : presque un tiers ne présente pas une liste exhaustive de partenaires. Soit certains partenaires sont oubliés, soit il est impossible pour l’internaute d’en refuser certains, sans qu’il puisse savoir pourquoi.
Une fois les préférences enregistrées, moins de la moitié des sites observés permettaient, à posteriori, de modifier ces choix directement sur le site.
Pour les autres, le site se contente de fournir un lien de désinscription sur le site des partenaires ou des des guidelines pour désactiver les cookies depuis son navigateur.