Les interventions sur un dispositif digital poursuivent tout le temps un but d’amélioration (sinon quel intérêt ?) mais peuvent produire l’effet contraire de celui escompté.
La refonte d’un site est le premier exemple qui vient à l’esprit car mal gérée, celle-ci peut avoir des conséquences catastrophiques sur les performances d’un site :
- Une mauvaise, voire même une absence de prise en compte des contraintes SEO (réintégration des contenus, plan de redirections, problèmes techniques, etc) peut faire chuter l’audience organique dès les premiers jours de la mise en ligne.
- Des changements trop radicaux au niveau de l’UX peuvent perturber l’utilisateur et dégrader le taux de conversion.
Si la refonte, projet à risque par définition, suscite forcément de la vigilance, les interventions régulières qui émaillent la vie d’un site peuvent avoir des conséquences plus insidieuses et être moins facilement détectables.
Impossible de toutes les citer ici mais en voici quelques-unes :
- L’enrichissement sémantique d’une page peut avoir un impact positif sur le SEO de la page mais pénaliser l’expérience utilisateur et le taux de conversion.
- L’ajout d’une nouvelle interaction sur un site (ex : un bouton Télécharger le document sur une fiche produit) peut entraîner une “paralysie du choix” et nuire au taux de conversion global.
- Une intervention technique peut générer des bugs ou d’autres effets de bord (temps de chargement, problème SEO, etc).